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Le jugement des flèches

8:33 par Thierry. Filed under: Infos générales

Le jugement des flèchesLe dernier jour de la guerre de Sécession, en Virginie, le dernier coup de feu est tiré par un soldat sudiste, O’Meara, contre le lieutenant nordiste Driscoll. Refusant de vivre sous la loi du vainqueur, O’Meara préfère rejoindre les Sioux, seule tribu indienne qui continue son combat contre les Yankees. Mais on n’est pas admis aussi facilement chez ces fiers guerriers : pour mériter la citoyenneté sioux, O’Meara doit subir le traditionnel jugement des flèches. Il y parvient grâce à l’aide d’un jeune squaw, Mocassin-Jaune, qui lui offre une cachette. Reconnaissant, O’Meara l’épouse. Les Sioux finissent par signer la paix avec les USA. O’Meara servira de guide aux ingénieurs qui viennent sur leur territoire construire un fort militaire. Comme on l’imagine bien, c’est le début de ses ennuis : s’il retrouve chez les Yankees l’officier qu’il a failli tuer, il y a les Indiens des têtes brûlées qui veulent absolument mettre de l’huile sur le feu. D’où : affrontements, massacres, supplices… Un homme blanc peut-il vraiment se faire Sioux ? C’est tout le sujet de ce curieux western antiraciste de Sam Fuller. Un film superbe, inclassable, puissamment joué par Rod Steiger, et dans un rôle de comparse sioux, un inconnu plein d’avenir nommé Charles Bronson.

Doc Holliday

Doc HollidayTout le monde connaît la plus fameuse histoire de l’Ouest, celle de Tombstone et de son règlement de comptes à OK Corral, dont les héros étaient l’US Marshall Wyatt Earp, ses frères, et le médecin alcoolique Doc Holliday. Dans les films de John Ford ou de Sturges, l’accent était mis sur Earp, figure classique du policier idéal, tandis que Doc Holliday n’était qu’un personnage secondaire. L’intérêt du film de Frank Perry est donc, d’abord, de centrer le récit sur lui. Ensuite, de donner une nouvelle version de cette saga légendaire – un peu comme Richard Lester avait revu et corrigé l’aventure de Robin des Bois dans «La rose et la flèche». Wyatt Earp devient ainsi un politicien ambitieux, qui s’attaque au clan des Clanton, moins par idéal légaliste, que pour renforcer son prestige et assurer sa réélection. Doc lui vient en aide parce que, rongé par la tuberculose, il sait qu’il va mourir bientôt et veut que son nom reste dans les annales. Bref, c’est un western complètement démythifié que nous propose Frank Perry – ce qui n’empêche pas que la composition de Stacy Keach en Doc Holliday soit absolument superbe, comme celle de Faye Dunaway dans le rôle de Kate Eider, l’entraîneuse qui partage sa vie. C’était le début des années 70 : peu après, on a pratiquement arrêté de tourner des westerns. Ce n’est pas un hasard. C’est la fin de l’épopée, la fin d’un certain rêve.

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Stingray

8:30 par Thierry. Filed under: Infos générales

Al et Elmo, deux adolescents en mal de vitesse, font l’acquisition d’une superbe Corvette rouge qui a des tonnes de chevaux sous le capot : la Stingray. A peine sortis du garage avec leur bijou, les deux amis sont poursuivis par une bande de gangsters, menée par femme déguisée en religieuse, qui sait mieux se servir d’un fusil que d’une Bible.Stingray La Stingray cache, en fait, une énorme fortune en drogue et en dollars, volée à la Mafia. Nos deux héros sont plongés dans une sombre histoire policière, ponctuée de folles poursuites où les qualités de fonceuse de la Stingray ne demandent qu’à s’exprimer. Démarrant sur les chapeaux de roues, ce film donne essentiellement la vedette au seul modèle made in USA de voiture sportive, coqueluche de tous les playboys américains. Elle roule au mieux les mécaniques et elle a les courbes aussi appétissantes que celles de la religieuse – gangster qui s’éclate à la mitraillette. Tout le reste n’est que poursuite à la Starsky et Hutch, truffée de rebondissements, de coups de feu et d’indispensables haltes aux pompes des stations services. Un vrai téléfilm à l’américaine pour les dimanches après-midi.

Solo

SoloArrivant après les événements de 1968, «Solo» fut un film aussi courageux que passionnant. Jean-Pierre Mocky y raconte les efforts d’un grand frère pour sauver son cadet devenu terroriste par idéalisme et leur fuite devant la police. Ca, c’est l’aspect aventures du film, sa trame de base ! Mais Mocky vise beaucoup plus haut. Il se livre à un constat à la fois tendre et vitriol. La tendresse, il la réserve pour ce groupuscule de jeunes anarco-idéalistes qui croient pouvoir éliminer la corruption de la société et qui aspirent à un monde basé sur l’égalité et la fraternité. Le vitriol, il l’envoie vers un establishment de puissants et de repus qui ne parviennent même plus à noyer leur ennui dans des orgies minables. Jean-Pierre Mocky, comme dans ses autres films politiques de l’époque («L’albatros» ou «L’ombre d’une chance»), se donne un personnage que l’on a souvent défini comme «anarchiste de droite». Mocky-le grand frère s’est installé dans la société en la piratant, en en profitant… Voleur, il s’intéresse à l’argent et au confort. Mais pour les obtenir, les moyens lui importent peu. Il y a du franc-tireur dans l’air ! Il est sur ses rails, installé dans une confortable routine de parasite d’une société de consommation. Avec un tel pouvoir d’adaptation aux circonstances et aux contraintes, un tel brio pour les contourner à son avantage, Mocky-le grand frère aurait pu survivre longtemps. Mais des jeunes mecs trop idéalistes et refusant de jouer le jeu lui rappellent ce qu’il a été ou ce qu’il n’a jamais eu le courage d’être… Dans un style habituel à Mocky (traits soulignés quelquefois jusqu’à la caricature), «Solo» est un thriller de réflexion intelligent !

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Rue barbare

8:29 par Thierry. Filed under: Infos générales

«Rue barbare» est adapté du roman de David Goodis, «Epaves». Et, comme précédemment dans «La lune dans le caniveau» de Jean-Jacques Beineix, on sent tout ce que Goodis apporte à une « cinégraphie ». Il y a l’univers nocturne de Goodis, la symbolique des personnages de Goodis, le goût de Goodis pour la tragédie qui se déroule au fond d’un monde en impasse… Gilles Béhat a réussi son film parce qu’il a tenu compte de tous les éléments. Son polar, loin de faire dans le naturalisme, joue la carte du mythe. Sur cette «Rue barbare», il y a deux côtés. Et Chet, tant qu’il se mêlait de ses affaires, était du bon. Mais, un soir, pour avoir porté secours à une jeune Asiatique violée dans un terrain vague, il traverse la rue, passe de l’autre côté du miroir, descend vers l’enfer ! Chet essayait d’oublier, avec sa jeune épouse, un lourd passé. Mais, soudain, ce passé le rattrape et il doit faire face. Le passé est incarné par Hagen, le chef de bande, le maître du lieu. Chet et Hagen se connaissent et même s’aiment quelque part, comme deux lutteurs impénitents, comme deux frères ennemis implacables. Avec ce rapport de force, on est au cœur de tout un cinéma d’action qui cerne les mythes essentiels, western ou film samouraï.Rue barbare Et tout, dans «Rue barbare», concourt à cette impression : la couleur très «colorée», la photo très structurée, les combats très chorégraphiés et les relations entre personnages très dramatisées. «Rue Barbare», c’est aussi la révélation d’un Bernard Giraudeau qui n’a plus rien à voir avec les jeunes premiers qui ont raté leur bac. Film après film, Giraudeau est devenu un des grands comédiens français. «Rue barbare», nous le présente plus mûr, plus physique et plus rayonnant que jamais.

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Toby

7:13 par Thierry. Filed under: Infos générales

Toby Dans le Grand Nord canadien, les huskies sont rois. Ces animaux mi-chiens, mi-loups sont l’objet de farouches courses de traîneaux dès l’arrivée des premières neiges. Sous leur épais* pelage se cachent de redoutables coureurs. Pour Tob Mac Teague et ses deux fils, cet univers est une source de revenus indispensable. Il n’a d’autre alternative que celle d’arriver premier avec son attelage au championnat annuel pour pouvoir rembourser ses dettes à la banque. La malchance le poursuit, et c’est To-by, son aîné, qui va devoir relever le défi et affronter les plus grands champions. La neige et le soleil. Avec pour toile de fond l’inévitable histoire d’amour, là n’est pas l’intérêt du film. Son principal attrait réside davantage dans son aspect documentaire. Les courses de traîneaux nous propulsent à 100 à l’heure dans un monde palpitant. Superbement filmées, les compétitions qui nous sont proposées ont toutes des allures d’exploits. Pour les amoureux du sport… et des animaux. Un film que toute la famille appréciera.

Renegade

RenegadeÇa ne déborde pas d’ambition et d’originalité, ça n’est pas d’une nervosité transcendante, ça patauge allègrement dans les clichés sentimentalo-gentillets, mais ça marche ! Ce « Renegade » se regarde avec beaucoup de plaisir. Au programme, naïveté et humour. Terence Hill, séparé de son éternel compère Bud Spencer, trimbale toujours son personnage de Trinita. Mais il a mis de l’eau de rose dans son vinaigre. Toujours aussi efficace à mettre hors d’état de nuire les « méchants » qui insistent pour lui faire sa fête, toujours aussi rapide et imaginatif pour retourner à son avantage les situations les plus catastrophiques, Hill a cependant remplacé sa méchanceté vitrioleuse par un parternalisme amusé et roublard. Terence Hill, toujours aussi cool, s’est embarrassé d’un jeune mec qui roule des mécaniques et à qui il va apprendre la vie (personnage interprété par le propre fils de Terence Hill, Ross). Il a aussi un cheval nommé Jo Brown, assez inénarrable, pour monter des arnaques. Quand on vous aura dit que culs-terreux et spéculateurs immobiliers vont vouloir leur faire la peau, et que Mormons et Hell’s Angels leur porteront secours, vous aurez envie de visionner la cassette. Et vous aurez raison ! On passe un bon moment, pas fatigant pour les méninges, mais idéal contre le stress.

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08/14

Furyo en bipack

8:09 par Thierry. Filed under: Infos générales

En 1983, Nagisa Oshima réalise « Furyo » avec David Bowie, Tom Conti et le chanteur japonais Ryuichi Sakamoto. L’action se déroule à Java, en 1942, dans un camp de prisonniers où sont réunis plusieurs centaines de soldats anglais tombés aux mains des Japonais. 3M propose un bi-pack comprenant la cassette du film et une cassette vierge Scotch EG+ d’une durée de 120 minutes. Le bipack est actuellement disponible dans les hyper-marchés et supermarchés, les magasins spécialisés et les vidéoclubs à un prix se situant aux alentours de 149 francs.

Scopes nec plus ultra

Depuis le mois de juin, Nec présente, sur le marché français, deux nouveaux modèles de magnétoscopes : le 9050 S et le 9051 S. Ces magnétoscopes Sécam HQ disposent d’une télécommande par infrarouge 13 fonctions, d’une double prise péritel et d’un tuner à synthétiseur de tension 16 mémoires. Ces appareils permettent de programmer trois émissions sur 14 jours. Prix public indicatif : 3 790 francs.

Nouveau produit hifi Goldstar

goldstar
Du nouveau chez Goldstar. Le fabricant présente un ensemble compact hifi, le GCD 60 P. Cet ensemble comprend une platine tourne-disque, un tuner avec affichage digital des fréquences, un amplificateur intégré de 2 x 40 watts, un lecteur de compact disc, une double platine cassette et des haut-parleurs. L’ensemble est commercialisé avec les haut-parleurs au prix public de 3 900 francs.

Un petit vélo dans la tête

Les jeunes cadres dynamiques n’ont pas la cote ces temps-ci dans les spots publicitaires, les vieux non plus. On passe du cas de Charles-Edouard, cadre-Minitel échevelé de son état, qui fait tacatac, à celui du cadre-ordinateur effondré sur son…, pour sauter à pieds joints sur le cadre du vélo Peugeot. A la ville, ce dernier ronge son frein dans l’attente de se retrouver aux commandes de son vélocross, afin de pouvoir ravager son 200 m2 transformé en champ de bataille pour l’occasion. A la campagne, il refoule les attaques d’une feuille morte de peur, d’un chien et d’un camion-madmaxien qui tentent de salir ses vélos. Mais où vont-ils chercher tout ça ? C’est encore un coup à Pee Wee, l’homme à la bicyclette rouge. En tout cas, Peugeot a bien profité de la leçon pour rajeunir une image de marque un peu vieillotte. Autre spot délirant, mais bien sympathique, et .qui s’est refait une jeunesse, celui de Tesseire. Vous avez sans doute vu le kangourou à la fin du film, eh bien sachez qu’il y en avait deux en réalité : l’un refusait de sauter et l’autre sautait trop loin au goût du réalisateur. Normal, il n’imaginait pas qu’un kangourou puisse sauter de cette façon !

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07/14

Sortie mondiale pour E.T

8:07 par Thierry. Filed under: Infos générales

Steven SpielbergGrande première en vidéo ! MCA Home Vidéo a annoncé la sortie, le 28 octobre, dans le monde entier de « ET », le chef-d’œuvre de Steven Spielberg. Les représentants de MCA Home Vidéo ont précisé qu’il n’existe aucun projet aux Etats-Unis et dans les autres pays d’autoriser, dans un avenir proche, la diffusion du film à la télévision.« ET » demeure le film aux plus fortes recettes de toute l’histoire du cinéma. Il représente un record mondial de 700 millions de dollars et plus de 240 millions de spectateurs.

Téléphile : l’hebdo câblé

Téléphile, le premier hebdomadaire de télévision gratuit, vient de voir le jour. En plus des six chaînes nationales, Téléphile a la bonne idée d’offrir à ses lecteurs les programmes des dix chaînes du réseau câblé. Distribué gratuitement à plus de 100 000 exemplaires dans les communes de Boulogne, Neuilly, Levallois, Saint-Cloud, Sèvres et Suresnes, il devrait suivre l’évolution du câble et augmenter progressivement son tirage. Bienvenue et bonne chance à ce nouveau confrère.

Le Bébête en campagne

Avec « Elysée 88, le Bébête show », TF1 propose son premier produit en vidéo. Vous retrouvez dans cette cassette les célèbres marionnettes, imaginées par le trio Collaro-Roucas-Amadou, qui ont animé toute la campagne présidentielle. « Le Bébête show », d’une durée de 80 minutes, est distribué par Carrère Vidéo et disponible dans les grandes surfaces.

Rien que pour vos yeux

Pentax joue sur la couleur avec les jumelles DCF II 9 X 20. Rouges, blanches, noires ou jaunes, ces jumelles issues d’une technologie de pointe sont séduisantes à plus d’un titre. La mise au point est parfaite de quatre mètres à l’infini. L’image, grossie neuf fois, reste d’une netteté et d’une luminosité absolue. Compactes et légères, les jumelles se prennent en main très aisément. Prix public indicatif : 990 francs.

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06/14

Lectures diaboliques

3:05 par Thierry. Filed under: Infos générales

Lectures diaboliquesVirginia Caldwell, séduisante jeune femme qui rêve de devenir actrice, habite dans un petit appartement de Los Angeles. Pour gagner sa vie, elle travaille dans une boutique de livres rares et d’occasion. Cette occupation lui permet de se consacrer à son passe-temps favori e la lecture de récits d’horreur. Quand elle est prise par un récit vraiment terrifiant, Virginia a l’impression de vivre l’aventure. Bientôt, la réalité rejoint la fiction… A la limite du genre policier (comme nombre de films présentés et même primés à Avoriaz), ce Grand prix 1990 du Festival du film fantastique vaut vraiment le détour. Une très bonne intrigue (bien qu’un rien tarabiscotée de temps à autre), une mise en images solide et un suspense bien construit permettent de passer un agréable moment d’évasion. Le réalisateur de «La fissure » laisse s’exprimer l’excellente Jenny Wright (« Aux frontières de l’aube»(, ainsi que Randall William Cook, à la fois responsable des effets spéciaux (« SOS fantômes» et « Vampire, vous avez dit vampire?»( et comédien brillant. A voir sans plus attendre.

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03/14

Isabelle Adjani, elle, Rebelle et Rebelote

10:46 par Thierry. Filed under: Infos générales

Isabelle AdjaniSa première couverture dans Vidéo 7, Isabelle Adjani l’obtient en mai 1983 pour notre n° 21. « Mortelle randonnée» vient de sortir et le Festival de Cannes s’apprête à vibrer au rythme de «L’été meurtrier ». Adjani, pas encore superstar, se confie en toute liberté à Michèle Halberstadt, alors animatrice-vedette à Radio 7 et qui signe là un de ses premiers articles. Un an plus tard et à l’occasion de la sortie vidéo du même film, ru-couverture (n° 39 de novembre 1984). Le succès de « L’été meurtrier », signé Jean Becker, dépasse toutes les espérances. Entre-temps, Isabelle aura enregistré un album, composé par Serge Gainsbourg, et joué, au théâtre, « Mademoiselle Julie». Quelques apparitions, frustrantes («Subway », « Ishtar »), plus tard et voilà la seule superstar de sa génération en réserve du cinéma. Le grand retour s’amorce fin 1988. Il n’est question, alors, que de « Camille Claudel », film (et rôle) reposant entièrement sur les épaules de la star. Le succès est, bien sûr, au rendez-vous ainsi qu’une ribambelle de récompenses méritées (César, Ours d’or à Berlin, nomination aux Oscars). Depuis, la presse a annoncé sa probable participation à «La reine Margot», futur film de Patrice Chéreau. Nous l’attendrons patiemment Comme d’habitude…

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03/14

Jessica lange l’anti-star au zenith

2:43 par Thierry. Filed under: Infos générales

Jessica langePas exactement sexy, pas particulièrement tape-à-l’œil, mais redoutablement talentueuse. Mal employée dans le remake de « King Kong)) en 1976, elle décroche enfin un rôle à sa mesure avec « Ail that jazz)) (1979), avant d’éclater l’année suivante, aux côtés du monstre sacré Nicholson (« Le facteur sonne toujours deux fois»). Son répertoire dramatique bien rempli, Jessica s’essaie à la comédie. Choix judicieux : énorme succès public, « Tootsie» lui offre, en bonus, l’Oscar du meilleur second rôle féminin. Deuxième grand cru 1982, « Frances» confirme ses dons de comédienne. Une bonne raison pour faire la une de Vidéo 7 n° 20 en avril 83. Une période moins rayonnante s’annonce entre 1984 et 1986, sous le signe de l’échec (« Country », «Sweet dreams », «Crimes du cœur »). Du coup, Jessica se désintéresse un peu du cinéma, au profit d’une existence plus salutaire auprès de son Sam Shepard et de leur progéniture. 1990 : retour en force, sous la direction de Costa-Gavras (voir notre sujet dans Vidéo 7 n° 98 de mars 1990), dans une composition étonnante. «Music box » pourrait même l’alourdir d’un nouvel Oscar. Celui de la meilleure actrice, cette fois.

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03/14

Kathleen Turner Turner de feu

10:39 par Thierry. Filed under: Infos générales

Dans la tradition des belles-blondes-Américaines-qui-en-plus-ont-du-talent, Kathleen Turner excelle. Au départ, des rôles à la fois sexy et déroutants garce mystérieuse et charnelle dans « La fièvre au corps», elle poursuit sur sa lancée en 1984 avec une composition percutante dans « Les jours et les nuits de China Blue », sous la direction de l’iconoclaste Ken Russell, ou l’histoire d’une styliste de mode qui se métamorphose en racoleuse des bas-quartiers la nuit venue. Le film à peine achevé, Michael Douglas l’entraîne dans les harassantes péripéties du «Diamant vert ». Film d’aventures populaires avec, bien sûr, un méga-succès à la clé. Une nouvelle Turner s’impose au rang des stars. L’incontournable récidive, commerce oblige, voit le jour en 1986 : « Le diamant du Nil », un an après le remarquable « Honneur des Prizzi » (voir sujet dans Vidéo 7 n° 64 de février 1987). Après quelques tentatives moins concluantes, elle réapparaît aux côtés de son porte-bonheur (semble-t-il) Douglas (voir sujet sur l’acteur dans Vidéo 7 n° 95 de décembre 1989) pour « La guerre des Rose », peinture des relations houleuses entre mari et femme survoltés (voir Vidéo 7 n° 98 de mars 1990). Pour le meilleur et pour le rire !

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