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Isabelle Adjani, elle, Rebelle et Rebelote

10:46 par Thierry. Filed under: Infos générales

Isabelle AdjaniSa première couverture dans Vidéo 7, Isabelle Adjani l’obtient en mai 1983 pour notre n° 21. « Mortelle randonnée» vient de sortir et le Festival de Cannes s’apprête à vibrer au rythme de «L’été meurtrier ». Adjani, pas encore superstar, se confie en toute liberté à Michèle Halberstadt, alors animatrice-vedette à Radio 7 et qui signe là un de ses premiers articles. Un an plus tard et à l’occasion de la sortie vidéo du même film, ru-couverture (n° 39 de novembre 1984). Le succès de « L’été meurtrier », signé Jean Becker, dépasse toutes les espérances. Entre-temps, Isabelle aura enregistré un album, composé par Serge Gainsbourg, et joué, au théâtre, « Mademoiselle Julie». Quelques apparitions, frustrantes («Subway », « Ishtar »), plus tard et voilà la seule superstar de sa génération en réserve du cinéma. Le grand retour s’amorce fin 1988. Il n’est question, alors, que de « Camille Claudel », film (et rôle) reposant entièrement sur les épaules de la star. Le succès est, bien sûr, au rendez-vous ainsi qu’une ribambelle de récompenses méritées (César, Ours d’or à Berlin, nomination aux Oscars). Depuis, la presse a annoncé sa probable participation à «La reine Margot», futur film de Patrice Chéreau. Nous l’attendrons patiemment Comme d’habitude…

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Cher est-ce tes tics ou est-ce un mask ?

2:45 par Thierry. Filed under: Divers sujets

Elle revient de loin, l’ex-Mme Sony Boxa, idole aléatoire des sixties, hippie avant la lettre. Alors qu’on la croyait condamnée, comme tant d’autres, aux cabarets de Las Vegas, la voilà qui, au début des années 1980, lorgne vers le cinéma et amorce un nouveau virage. Consciente de son statut peu envié de « national joke » (blague nationale), elle décide, en 1983, de tourner le dos à son image volontiers clinquante et tapageuse. Cher auditionne auprès de Robert Altman qui l’engage dans « Reviens, Jimmy Dean, reviens». Suivent « Le mystère Silkwood », « Mask» (prix d’interprétation à Cannes) et une flopée de longs métrages qui achèvent de convaincre les irréductibles. 1988 est vraiment, pour elle, l’année de tous les succès. Elle se retrouve simultanément à l’affiche dans «Suspect » et, surtout, « Eclair de lune» qui lui vaut l’Oscar de la meilleure actrice (voir notre article dans le n° 76 de mars 1988). Depuis, l’affriolante créature est revenue à la chanson (deux albums, deux disques d’or) avant de tourner « Mermaids» cet hiver.

Nathalie baye bye, mais pas au revoir !

Nathalie bayeLa quarantaine radieuse sous un sourire définitivement juvénile, Nathalie Baye revient en force après deux longues années d’absence. A l’affiche, «La Baule-les-Pins », bientôt suivi d’« Un week-end sur deux» (premier film d’une nouvelle réalisatrice nommée… Nicole Garcia). Découverte en 1972 par Truffaut («La nuit américaine», « L’homme qui aimait les femmes», «La chambre verte»), elle amorce une carrière exemplaire, riche en rôles dramatiques. « La gueule ouverte» de Pialat marque sa rencontre avec Philippe Léonard. Infatigable, elle enchaîne film sur film dès 1 979 «La mémoire courte», «Une semaine de vacances», « Le retour de Martin Guerre», «Une étrange affaire», « Beau-père» et, pour couronner le tout, le César justifié de la meilleure actrice avec « La balance» en 1981. La une de Vidéo 7 s’impose ! (n° 10 de mai 1982). Après une « Histoire» très controversée signée Blier («Notre histoire », 1984), Nathalie Baye entame sa période Hallyday (voir notre sujet sur l’acteur, Vidéo 7 n° 63 de janvier 1987) un film, « Détective», un enfant, Laure, et une nouvelle couverture de Vidéo 7 (n° 51 de décembre 1985). Sûrement pas la dernière…

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Jessica lange l’anti-star au zenith

2:43 par Thierry. Filed under: Infos générales

Jessica langePas exactement sexy, pas particulièrement tape-à-l’œil, mais redoutablement talentueuse. Mal employée dans le remake de « King Kong)) en 1976, elle décroche enfin un rôle à sa mesure avec « Ail that jazz)) (1979), avant d’éclater l’année suivante, aux côtés du monstre sacré Nicholson (« Le facteur sonne toujours deux fois»). Son répertoire dramatique bien rempli, Jessica s’essaie à la comédie. Choix judicieux : énorme succès public, « Tootsie» lui offre, en bonus, l’Oscar du meilleur second rôle féminin. Deuxième grand cru 1982, « Frances» confirme ses dons de comédienne. Une bonne raison pour faire la une de Vidéo 7 n° 20 en avril 83. Une période moins rayonnante s’annonce entre 1984 et 1986, sous le signe de l’échec (« Country », «Sweet dreams », «Crimes du cœur »). Du coup, Jessica se désintéresse un peu du cinéma, au profit d’une existence plus salutaire auprès de son Sam Shepard et de leur progéniture. 1990 : retour en force, sous la direction de Costa-Gavras (voir notre sujet dans Vidéo 7 n° 98 de mars 1990), dans une composition étonnante. «Music box » pourrait même l’alourdir d’un nouvel Oscar. Celui de la meilleure actrice, cette fois.

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Michelle Pfeiffer jolie blonde pour nuits blanches

2:42 par Thierry. Filed under: Bons plans

Michelle Pfeiffer«Michelle, ma belle »… sont des mots qui vont décidément très bien ensemble. Elle a toutefois ramé pendant des années pour imposer ses talents de comédienne, pour prouver qu’elle n’était pas seulement une jolie potiche de séries B. Maîtresse junkie et insipide de Pacino en 1983 (« Scarface», du maître De Palma), elle plonge peu après dans les rocambolesques aventures de «Série noire pour une nuit blanche», charmante comédie policière signée John Lundis. En 1988, « Veuve mais pas trop» sera l’occasion pour Michelle Pfeiffer d’exploiter ses véritables qualités d’actrice. Le vomi-échec de « Tequila sunrise », un an plus tard, est vite balayé par « Les liaisons dangereuses». Un triomphe, et, en prime, la couverture de Vidéo 7 n° 93 d’octobre 1989. Insatiable bûcheuse, elle suit des cours de chant pour son prochain film, «Susie et les Baker Boys», sorti début 1990. Performance qui lui vaut d’être nommée pour l’Oscar 1990 de la meilleure actrice.

Valérie Kaprisky atout corps

Valérie KapriskySon corps de déesse (il faut bien l’avouer) a été exploré au millimètre près dans «Aphrodite» en 1982, un film érotique de série B sans grand intérêt. Plus sage est la petite étudiante en jupe plissée de « A bout de souffle made in USA» qui fait craquer Richard Gere. Dans un tout autre esprit, mais encore pour un rôle dévêtu, Zulawski lui propose « La femme publique » en 1984. Cap risqué pour Kaprisky ! Mais elle s’en sort très bien. Une couverture de Denis-Diderot.fr, largement justifiée, pour le n° 35 de juillet 84… Malgré une prestation aussi étonnante que torturée, Valérie n’inspire bientôt que les scénarios racoleurs ou superficiels. « L’année des méduses» (1984) et « La gitane» (1985) s’obstinent à exhiber ses formes généreuses dans des personnages de garce achevée (voir sujet et couverture de Vidéo 7 n° 53 de février 1986). Sa carrière, qui agonise à petit feu, est revigorée par « Mon ami le traître» trois ans plus tard. Le film s’effondre rapidement, mais annonce un nouveau départ pour l’actrice. Son prochain long métrage, « L’amante », sort dans les salles au printemps. Pas de scènes dénudées, paraît-il, contrairement aux allusions du titre. Seul son talent sera mis à nu.

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03/14

Anne Parillaud l’éternel retour

2:39 par Thierry. Filed under: Divers sujets

Anne ParillaudOui, elle existait bien avant « Nikita », sorti triomphalement il y a deux mois. Seulement, le malentendu entre la profession, le public et elle était si grand qu’une longue pause a suivi sa première période, celle où elle s’était illustrée en tant que « Delon girl » (« Pour la peau d’un flic », « Le battant»), puis «Woolite girl» (pub pour la firme du même nom). A l’époque, nous lui consacrions un article (n° 33 de mai 1984) où Anne nous disait tout, tout, tout sur sa formation (cours Florent sous la houlette de Francis Huster), ses désirs, sa bénéfique expérience théâtrale (face à Jeanne Moreau dans « L’intoxe», une pièce présentée pendant la saison 1980-1981) et, surtout, sa volonté de ne pas tricher. Un silence de cinq ans à peine interrompu par une apparition dans «Juillet en septembre », de Sébastien Japrisot, et revoilà Anne Parillaud « Ludessonisée » à mort dans « Nikita ». Cette fois, les compteurs se remettent à zéro, le temps pour elle de jouer (et gagner) dans un jeu qui tient du « on efface tout, on recommence» de la meilleure veine. On la redécouvre, on l’encense, on la porte aux nues. Bien fait, bien joué!

Catherine Deneuve Catherine for reveurs

Catherine DeneuveLa star. L’actrice française par excellence. Belle de Jour née à l’ombre des parapluies de Cherbourg, Catherine Deneuve illumine le 7e art de sa beauté et de son charme depuis plus de vingt-cinq ans. Les plus grands acteurs lui ont donné la réplique. Son prestige international lui vaut de tourner pour François Truffaut (« Le dernier métro», avec un César à la clé), Claude Lelouch, Jean-Paul Rappeneau, mais aussi Tony Scott, Luis Bunuel et Roman Polanski. Alfred Hitchcock lui propose même le rôle principal dans un de ses films quelques mois avant sa mort. Parfumée au n° 5 de Chanel pour les Etats-Unis. Marianne au bonnet phrygien à l’intérieur des frontières, la demoiselle de Rochefort est tout simplement l’ambassadrice du charme français à l’étranger. 1984, l’année Vidéo J. Portrait et interview fleuve à deux mois d’intervalle dans les n » 32 et 34 (avril et juin). A l’époque, elle rêve de tourner avec Maurice Pialat. Quatre ans plus tard, sa prestation exceptionnelle dans « Drôle d’endroit pour une rencontre » lui donne à nouveau accès à nos colonnes. Nous sommes en novembre 1988 (n° 83). Elle avoue un projet avec André Téchiné. Le tournage ne débutera que cette année…

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03/14

Kathleen Turner Turner de feu

10:39 par Thierry. Filed under: Infos générales

Dans la tradition des belles-blondes-Américaines-qui-en-plus-ont-du-talent, Kathleen Turner excelle. Au départ, des rôles à la fois sexy et déroutants garce mystérieuse et charnelle dans « La fièvre au corps», elle poursuit sur sa lancée en 1984 avec une composition percutante dans « Les jours et les nuits de China Blue », sous la direction de l’iconoclaste Ken Russell, ou l’histoire d’une styliste de mode qui se métamorphose en racoleuse des bas-quartiers la nuit venue. Le film à peine achevé, Michael Douglas l’entraîne dans les harassantes péripéties du «Diamant vert ». Film d’aventures populaires avec, bien sûr, un méga-succès à la clé. Une nouvelle Turner s’impose au rang des stars. L’incontournable récidive, commerce oblige, voit le jour en 1986 : « Le diamant du Nil », un an après le remarquable « Honneur des Prizzi » (voir sujet dans Vidéo 7 n° 64 de février 1987). Après quelques tentatives moins concluantes, elle réapparaît aux côtés de son porte-bonheur (semble-t-il) Douglas (voir sujet sur l’acteur dans Vidéo 7 n° 95 de décembre 1989) pour « La guerre des Rose », peinture des relations houleuses entre mari et femme survoltés (voir Vidéo 7 n° 98 de mars 1990). Pour le meilleur et pour le rire !